Planification de capacité

Dans un monde où les entreprises sont constamment poussées à réaliser plus, la gestion des ressources devient un véritable casse-tête. La planification de capacité est un outil indispensable pour sortir la tête de l’eau.

Cet article rappelle pourquoi la planification de capacité est essentielle, quels en sont les bénéfices pour l’organisation, et présente comment cette fonctionnalité clé fonctionne dans timeperformance, le logiciel de gestion de portefeuille de projets en SaaS.

Pourquoi la planification de capacité

Avoir trop de projets en cours a des conséquences néfastes:

  • des retards importants sur les projets qui finissent par prendre 3 fois plus de temps que prévu
  • un épuisement des équipes avec à terme un turnover important.

A vouloir en faire plus, on en fait moins. C’est le paradoxe avec le fait de lancer trop de projets.

Or 2 puissants facteurs poussent les organisations à lancer trop de projets:

  1. des besoins toujours plus nombreux (compétitivité, nouvelles technologies, évolutions réglementaires etc…)
  2. la crainte de sous-utiliser les ressources disponibles

La planification de capacité permet de résister intelligemment à la pression du « trop de projets » et d’optimiser la productivité de l’organisation, tout en ménageant les équipes.

En quoi consiste la planification de capacité

La planification de la capacité consiste à comparer les ressources disponibles (la capacité) avec la charge de travail planifiée dans les projets (le plan de charge).

Grâce à cette comparaison, les managers peuvent prendre des décisions importantes:

  • Accepter de nouveaux projets s’il reste de la capacité
  • Refuser de nouveaux projets si la capacité maximale est atteinte
  • Prévoir des recrutements pour rééquilibrer

L’important est que ce type de décisions soit fondé sur des données chiffrées pour éviter les erreurs d’appréciation et les frustrations des demandeurs.

Comment ça marche en pratique

Dans timeperformance, le manager visualise les 2 courbes: celle de la capacité et le plan de charge. La capacité (à ne pas dépasser) est en rouge et, en vert, la charge de travail planifiée par l’ensemble des projets.

L’interprétation de ces courbes est simple: tant que la courbe verte reste en dessous de la courbe rouge, on est en capacité de faire ce qu’on a prévu.

Le manager a la possibilité d’inclure ou d’exclure des projets en cliquant sur la liste en bas pour étudier différents scénarios.

Si la courbe verte reste au-dessus de la courbe rouge malgré la désactivation des projets qu’il était possible de reporter, l’étude des 2 courbes permet de savoir combien et quand recruter.

Enfin, timeperformance permet aussi de visualiser le plan de charge d’une façon plus détaillée en le segmentant par priorité projet (cf. exemple ci-dessous), par statut des projets etc.

Comment les courbes sont calculées

Notons que l’étude de la capacité se fait profil par profil, c’est-à-dire par type de ressources ou par métier. Prenons l’exemple des « développeurs logiciels »…

Pour calculer la capacité, on considère le nombre de développeurs logiciels dans la DSI. Mais cela ne suffit pas.

En effet, il est rare que les collaborateurs soient exclusivement dédiés aux projets ou constamment disponibles. Le hors-projet (activités récurrentes, formation…) et les indisponibilités (congés…) sont des impondérables qui peuvent prendre une partie importante du temps des personnes. Les ignorer conduirait à largement surestimer la capacité à faire.

C’est pourquoi, dans timeperformance, on se concentre sur la capacité restante disponible pour les projets. Cette capacité se calcule comme le nombre de personnes avec le bon profil auquel on retranche les indisponibilités et surtout le hors-projet. Ainsi la courbe présentée ci-dessus de la capacité n’est pas une simple ligne horizontale.

Quant au plan de charge, il se calcule à partir des estimations et des plannings des projets préparés par les chefs de projet. Notons que les plannings de projet n’ont pas besoin d’être très détaillés.

timeperformance vs Excel

Étudier la capacité peut se faire dans Excel car c’est juste des chiffres ou des courbes. Le problème est que cette étude est nécessairement très grossière car la saisie manuelle d’informations est fastidieuse. De plus, maintenir à jour la feuille Excel avec les changements dans les projets ou les ressources est chronophage.

Dans timeperformance, la courbe de planification de la capacité est calculée automatiquement et en temps réel avec les données à jour issues des autres modules du logiciel. Il n’y a pas de ressaisie d’information. C’est donc un gain de temps et une garantie de fiabilité.

timeperformance vs autres logiciels de PPM

Les logiciels traditionnels de PPM (Sciforma, Planisware, Primavera…) reposent sur des planifications détaillées. C’est donc très lourd à mettre en œuvre et cela requiert une certaine stabilité des projets. C’est pourquoi beaucoup préféreront utiliser une feuille Excel à côté pour faire des choses plus simples.

Dans timeperformance, la planification de capacité se fonde sur des planifications qui peuvent être beaucoup moins détaillées, ce qui permet une mise en œuvre facile et plus souple.

Notons néanmoins que ces outils proposent des fonctions de planification de la capacité plus avancées, qui permettent par exemple de maximiser la valeur produite à ressource constante. Mais ces outils nécessitent une vraie expertise.

En résumé

La planification de capacité est l’outil de moyen-long terme de la gestion de ressources. Elle influe sur la constitution du portefeuille de projets en validant sa faisabilité. Elle permet aussi d’anticiper les recrutements dont le processus est généralement assez long.

La planification de capacité est le rempart au problème du « trop de projets » qui épuise les équipes et fait baisser la production de valeur.

timeperformance fournit cet outil indispensable d’une façon moins simpliste qu’une feuille Excel et moins compliquée que les logiciels traditionnels.

 

TimePerformance 16 juillet 2023

Nouveau: Cockpit pour les portefeuilles de projets

Le cockpit des portefeuilles de projets présente les principaux indicateurs de suivi du portefeuille.

Dans ce tableau de bord, il y 2 nouveaux graphiques pour le portefeuille : la courbe d’activité et la courbe de la valeur acquise.

La courbe d’activité montre la différence entre la charge de travail planifiée pour l’ensemble du portefeuille et le temps réellement passé. Cela permet de vérifier que les équipes ont le temps de travailler sur les différents projets.

La courbe de la valeur acquise permet de suivre l’avancement et les coûts par rapport à ce qui a été prévu. Notez que cette courbe nécessite d’avoir accès aux coûts des projets.

L’écart de délai défini au niveau du portefeuille est un nouvel indicateur. Il est calculé en faisant la moyenne pondérée des écarts de délais des projets du portefeuille.

Nous vous invitons à faire un retour sur ce nouveau cockpit dans le groupe utilisateurs sur LinkedIn.

TimePerformance 27 mai 2023

Portefeuille de projets automatique

Lorsque la sélection automatique des projets est activée pour un portefeuille de projets, celui-ci est mis à jour automatiquement avec tous les projets remplissant les critères définis par les filtres.

Portefeuille de projets: amélioration du tri et du filtrage

Le tri et le filtrage des projets définis dans la page de la liste des projets du portefeuille s’appliquent désormais automatiquement aux autres pages du portefeuille: Gantt, Jalons, Rapport d’avancement…

On peut trier les projets du portefeuille en cliquant sur les entêtes des colonnes de la liste. L’ordre des projets dans le portefeuille peut être enregistré.

Note: l’ancien tri sur les dates de début a été retiré.

Améliorations diverses

  • Possibilité de copier les informations d’une tâche dans le presse-papier depuis le menu contextuel.
  • Rappel de la phase sélectionnée dans l’entête de la page du projet.
  • La recherche de texte sur les tâches devient insensibles aux accents.

 

TimePerformance 4 février 2018

Améliorations concernant les Portefeuilles de Projets

L’objectif de cette mise à jour est de simplifier la gestion des portefeuilles dans TimePerformance grâce aux évolutions suivantes:

  • Ajout d’une page qui reprend le design de la page Liste des Projets
  • Possibilité de constituer rapidement un portefeuille en sélectionnant en un clic un ensemble de projets sur la base de filtres sur le nom, le type, le statut…
  • Amélioration des performances des rapports en cas de nombreux projets (remarque: les rapports ne sont plus calculés en temps réel mais en temps légèrement différé avec possibilité de demander la mise à jour)
  • Suppression de colonnes dans le rapport d’avancement redondantes avec la liste des projets
  • Simplification de la gestion de multiples devises
  • Alignement des abscisses des graphiques dans le plan de charge

Améliorations concernant les Listes de Projets

Voici la liste des évolutions :

  • Ajout de 2 nouveaux filtres sur les projets: type de projet et client.
  • Possibilité de demander le rafraîchissement des indicateurs par un clic et affichage de la date du dernier calcul dans un infobulle.
  • Autocomplétion sur le champ client des projets

Gestion de Programme: quelles différences avec la gestion de Projet ou de Portefeuille ?

En quoi un Programme est-il différent d’un Portefeuille de Projets ou d’un gros Projet avec des sous-projets ?

L’objet de cet article est de clarifier le concept de Programme en s’appuyant sur les définitions du PMI ou de l’OGC.

Définitions

Projet Entreprise temporaire, décidée en but de produire un résultat, produit ou service unique.
Programme Groupe de projets en rapport les uns avec les autres, gérés de manière coordonnée afin d’obtenir des gains et un contrôle supérieurs à ce qu’on aurait en les gérant indépendamment les uns des autres.
Portefeuille Ensemble de projets et de programmes qui sont regroupés afin de faciliter une gestion efficace dans l’atteinte des objectifs stratégiques.

Définitions du PMI librement traduites

portefeuille-programme

Différences Programme vs Gros Projet avec des sous-projets

Dans un projet avec des sous-projets, les liens entre les sous-projets sont plus forts que les liens entre les projets d’un programme. Notamment, dans un gros projet, chaque sous-projet ne peut exister en dehors de l’ensemble. Dans un programme, on peut imaginer que des projets puissent continuer même si le programme est remis en cause.

Concrètement, dans un programme, chaque projet a son propre Business Case, c.-à-d. sa propre justification. Dans le gros projet, il n’y a qu’un seul Business Case et les sous-projets sont créés afin de faciliter la gestion d’un projet très complexe.

Le programme a aussi son propre Business Case qui explicite les gains générés au niveau du programme et justifie la création de cette couche de management supplémentaire.

Différences Programme vs Portefeuille

Un portefeuille rassemble des projets qui n’ont pas forcément de rapport entre eux. Dans un programme, c’est justement le rapport existant – ou possible – entre les projets qui est la raison d’être du programme.

Le terme rapport est volontairement assez vague pour couvrir des situations diverses.

L’exemple évident de rapport entre les projets est la notion d’interdépendance (ex: le projet A utilise un résultat du projet B). Dans ce cas, le programme permet de renforcer le contrôle par une meilleure coordination entre les projets.

Mais un programme permet aussi de créer de nouveaux liens entre les projets afin de générer des bénéfices supplémentaires. Un programme permet de créer de nouvelles opportunités.

Par exemple, en réunissant plusieurs projets au sein d’un programme, on peut générer des offres combinées à plus grande valeur ajoutée. Sans programme, l’offre combinée risque de ressembler à un patchwork sans homogénéité.

De plus, la bonne coordination de plusieurs projets peut générer une valeur supplémentaire, par exemple en créant un effet d’annonce grâce à la sortie simultanée de plusieurs produits.

Enfin, le programme est aussi une source d’économies (par ex: passage d’appels d’offres plus importants, développements de composants réutilisables sur plusieurs projets, mutualisation des coûts publicitaires ou de communication etc.).

Le portefeuille et le programme ont des vocations très différentes. Le portefeuille est un outil de pilotage managérial. De son côté, le programme apporte une valeur business supplémentaire en plus d’être un outil de pilotage.

Quelles sont les techniques spécifiques de la gestion de programme ?

Il n’y en a pas vraiment car la gestion d’un programme empreinte tour à tour les techniques de la gestion de portefeuille de projets (alignement stratégique, sélection des projets, optimisation des ressources etc.) et toutes celles de la gestion de projets (risques, coûts, délais, qualités, communication etc.).

Les processus spécifiques à la gestion de programme sont:

  • ceux qui concernent l’initialisation du programme et la mise en place de la structure de management
  • ceux liés à la gestion des gains stratégiques (Benefits Management)

La gestion des gains stratégiques est sans doute l’élément le plus spécifique car c’est la raison d’être du programme.

Le programme se situe à cheval entre le portefeuille de projets et le gros projet. C’est pourquoi la frontière est souvent floue. Nous espérons que cet article vous aura apporté un nouvel éclairage. N’hésitez pas à nous laisser vos commentaires.

PS: Cet article a été écrit suite à la participation à la formation «Best Pratices in Program Management» de PMGS.

Version 2.6

Cette version introduit le suivi de portefeuille de projets:

  • Suivi de portefeuille de projetsCréez un portefeuille puis ajoutez-y des projets pour obtenir une vue consolidée multi-projet avec un Plan de charge, un Gantt, un Rapport d’avancement et un diagramme des Jalons.

Plan de charge consolidé au niveau du portefeuille de projets

plan de charge consolidé au niveau du portefeuille de projetsRapport d’avancement consolidé au niveau du portefeuille de projets

rapport d'avancement consolidé au niveau du portefeuille de projets