Planification de capacité

Dans un monde où les entreprises sont constamment poussées à réaliser plus, la gestion des ressources devient un véritable casse-tête. La planification de capacité est un outil indispensable pour sortir la tête de l’eau.

Cet article rappelle pourquoi la planification de capacité est essentielle, quels en sont les bénéfices pour l’organisation, et présente comment cette fonctionnalité clé fonctionne dans timeperformance, le logiciel de gestion de portefeuille de projets en SaaS.

Pourquoi la planification de capacité

Avoir trop de projets en cours a des conséquences néfastes:

  • des retards importants sur les projets qui finissent par prendre 3 fois plus de temps que prévu
  • un épuisement des équipes avec à terme un turnover important.

A vouloir en faire plus, on en fait moins. C’est le paradoxe avec le fait de lancer trop de projets.

Or 2 puissants facteurs poussent les organisations à lancer trop de projets:

  1. des besoins toujours plus nombreux (compétitivité, nouvelles technologies, évolutions réglementaires etc…)
  2. la crainte de sous-utiliser les ressources disponibles

La planification de capacité permet de résister intelligemment à la pression du « trop de projets » et d’optimiser la productivité de l’organisation, tout en ménageant les équipes.

En quoi consiste la planification de capacité

La planification de la capacité consiste à comparer les ressources disponibles (la capacité) avec la charge de travail planifiée dans les projets (le plan de charge).

Grâce à cette comparaison, les managers peuvent prendre des décisions importantes:

  • Accepter de nouveaux projets s’il reste de la capacité
  • Refuser de nouveaux projets si la capacité maximale est atteinte
  • Prévoir des recrutements pour rééquilibrer

L’important est que ce type de décisions soit fondé sur des données chiffrées pour éviter les erreurs d’appréciation et les frustrations des demandeurs.

Comment ça marche en pratique

Dans timeperformance, le manager visualise les 2 courbes: celle de la capacité et le plan de charge. La capacité (à ne pas dépasser) est en rouge et, en vert, la charge de travail planifiée par l’ensemble des projets.

L’interprétation de ces courbes est simple: tant que la courbe verte reste en dessous de la courbe rouge, on est en capacité de faire ce qu’on a prévu.

Le manager a la possibilité d’inclure ou d’exclure des projets en cliquant sur la liste en bas pour étudier différents scénarios.

Si la courbe verte reste au-dessus de la courbe rouge malgré la désactivation des projets qu’il était possible de reporter, l’étude des 2 courbes permet de savoir combien et quand recruter.

Enfin, timeperformance permet aussi de visualiser le plan de charge d’une façon plus détaillée en le segmentant par priorité projet (cf. exemple ci-dessous), par statut des projets etc.

Comment les courbes sont calculées

Notons que l’étude de la capacité se fait profil par profil, c’est-à-dire par type de ressources ou par métier. Prenons l’exemple des « développeurs logiciels »…

Pour calculer la capacité, on considère le nombre de développeurs logiciels dans la DSI. Mais cela ne suffit pas.

En effet, il est rare que les collaborateurs soient exclusivement dédiés aux projets ou constamment disponibles. Le hors-projet (activités récurrentes, formation…) et les indisponibilités (congés…) sont des impondérables qui peuvent prendre une partie importante du temps des personnes. Les ignorer conduirait à largement surestimer la capacité à faire.

C’est pourquoi, dans timeperformance, on se concentre sur la capacité restante disponible pour les projets. Cette capacité se calcule comme le nombre de personnes avec le bon profil auquel on retranche les indisponibilités et surtout le hors-projet. Ainsi la courbe présentée ci-dessus de la capacité n’est pas une simple ligne horizontale.

Quant au plan de charge, il se calcule à partir des estimations et des plannings des projets préparés par les chefs de projet. Notons que les plannings de projet n’ont pas besoin d’être très détaillés.

timeperformance vs Excel

Étudier la capacité peut se faire dans Excel car c’est juste des chiffres ou des courbes. Le problème est que cette étude est nécessairement très grossière car la saisie manuelle d’informations est fastidieuse. De plus, maintenir à jour la feuille Excel avec les changements dans les projets ou les ressources est chronophage.

Dans timeperformance, la courbe de planification de la capacité est calculée automatiquement et en temps réel avec les données à jour issues des autres modules du logiciel. Il n’y a pas de ressaisie d’information. C’est donc un gain de temps et une garantie de fiabilité.

timeperformance vs autres logiciels de PPM

Les logiciels traditionnels de PPM (Sciforma, Planisware, Primavera…) reposent sur des planifications détaillées. C’est donc très lourd à mettre en œuvre et cela requiert une certaine stabilité des projets. C’est pourquoi beaucoup préféreront utiliser une feuille Excel à côté pour faire des choses plus simples.

Dans timeperformance, la planification de capacité se fonde sur des planifications qui peuvent être beaucoup moins détaillées, ce qui permet une mise en œuvre facile et plus souple.

Notons néanmoins que ces outils proposent des fonctions de planification de la capacité plus avancées, qui permettent par exemple de maximiser la valeur produite à ressource constante. Mais ces outils nécessitent une vraie expertise.

En résumé

La planification de capacité est l’outil de moyen-long terme de la gestion de ressources. Elle influe sur la constitution du portefeuille de projets en validant sa faisabilité. Elle permet aussi d’anticiper les recrutements dont le processus est généralement assez long.

La planification de capacité est le rempart au problème du « trop de projets » qui épuise les équipes et fait baisser la production de valeur.

timeperformance fournit cet outil indispensable d’une façon moins simpliste qu’une feuille Excel et moins compliquée que les logiciels traditionnels.

 

Modèle de projet pour les Marchés Publics

Un projet typique mené par les directions informatiques du Secteur Public est le déploiement d’un nouveau logiciel ou d’une nouvelle brique d’un logiciel existant.

Nous avons créé un modèle pour ce type de projet dans la démo en ligne du logiciel de gestion de projet TimePerformance (cf captures d’écran ci-dessous)

Ce modèle est fondé sur notre expérience lors d’accompagnement dans la modélisation de l’activité de DSI d’hôpitaux, de Départements, de Collectivités locales etc. .

Voici l’exemple de feuille de route avec les phases et les livrables.

Roadmap du modèle de projet

Voici ce que cela donne dans le Gantt.

Gantt du modèle de projet

Comme tout modèle de projet, il s’agit d’une structure initiale qu’il convient de personnaliser en fonction du projet.

N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez en commentaire.

Paramétrage des coûts pour le suivi financier du projet

Grâce à TimePerformance, il n’a jamais été aussi simple de faire le suivi financier d’un projet: calcul du budget et suivi des coûts réels.

Les coûts, prévus ou réels, sont calculés automatiquement  grâce aux taux journaliers ou horaires (TJM), aux estimations de charge de travail et aux temps passés.

Il existe un paramétrage global dans l’administration qui définit les TJM standards des profils ou des ressources.

Les TJM standards peuvent être surchargés au niveau de chaque projet pour des besoins spécifiques dans les pages Profils et Equipes

Calcul du budget

Le budget du projet est calculé en convertissant les estimations de charge de travail grâce aux coûts journaliers moyens des profils (TJM).

Pour un profil, il s’agit d’un taux moyen. Ce taux constitue une hypothèse budgétaire puisque la future équipe projet n’est pas constituée au moment du calcul du budget.

Ces taux moyens par profil sont définis dans la page Profils du menu Planification.

Coût réel

Le coût réel du projet est calculé en convertissant les heures déclarées dans les feuilles temps par les membres de l’équipe en se basant sur les taux individuels.

Ces taux individuels sont paramétrés dans la page Equipe Projet du menu Gestion d’équipe.

paramétrage des TJM

Continuer la lecture de « Paramétrage des coûts pour le suivi financier du projet »

Méthode de travail et Tâches

Ce tutoriel présente l’utilisation des Méthodes dans le logiciel TimePerformance.

Les bénéfices de l’utilisation d’une méthode sont:

  1. Standardiser les noms des tâches avec une saisie plus rapide
  2. Création automatisée de lots de tâches
  3. Nouveaux axes analytiques sur les temps passés
  4. Renforcer la qualité en évitant les oublis

Une méthode dans TP est une méthode de « travail ». Elle définit des modèles de tâche, des catégories de tâches et des processus. (Note: Pour définir une « méthode de gestion de projet » avec cycle de vie et livrables, utilisez un modèle de projet. Exemple: modèle de projet Prince2)

Une méthode est particulièrement utile pour les activités récurrentes et les projets en cycle itératif.

Définitions

Un modèle de tâche définit un nom, une description et une checklist standards pour une tâche. Ces informations sont recopiées à la création d’une nouvelle tâche lorsqu’on sélectionne un modèle de tâche. Dans ce cas, la tâche devient typée, c.-à-d. rattachée au modèle de tâche.

Exemples de modèle de tâche: Coder, Tester, Rédiger compte rendu, Installer une machine…

Une catégorie de tâches représente une fonction, un métier ou une discipline. Chaque modèle de tâche appartient à une catégorie. Cette notion de catégorie est principalement utilisée comme axe analytique sur les temps passés, par exemple pour connaître le temps passé à faire de la gestion de projet sur le projet.

Exemples de catégorie de tâches: Gestion de projet, Développement… 

Un processus permet de créer plusieurs tâches en une seule action. C’est utile lorsque certaines tâches sont associées les unes aux autres. Cela permet de créer plusieurs tâches d’un coup et de s’assurer qu’aucune tâche ne sera oubliée.

Par exemple, pour les projets de développement logiciel, on peut définir un processus avec les 3 modèles de tâches suivants: Développer, Tester et Ecrire Documentation. Ce processus sera instancié pour chaque livrable qui représentera une nouvelle fonctionnalité.

Création d’une méthode

Il faut d’abord créer la méthode dans la page qui liste les méthodes, puis ouvrir la méthode.

Dans la méthode, il faut commencer par créer une catégorie de tâches, puis aller dans la catégorie pour y créer des modèles de tâche.

Les processus se créent à la racine de la méthode. Puis il faut aller dans le processus pour y ajouter les modèles de tâche créés précédemment.

Une méthode est définie une fois et utilisable dans plusieurs projets. La mise à jour de la méthode impacte potentiellement les projets concernés.

Utilisation d’une méthode

Pour utiliser une méthode dans un projet, il faut sélectionner la méthode dans la page Options du projet.

Lorsqu’une méthode est définie pour le projet, les fonctionnalités supplémentaires suivantes sont disponibles:

  • Menu déroulant dans les formulaires de tâche pour sélectionner un modèle de tâche
  • Bouton ou menu pour instancier un processus, i.e. créer plusieurs tâches en lot, dans les pages Tableau Scrum, Feuille de Route…
  • Nouveaux axes analytiques « catégorie de tâches » et « modèle de tâche » dans la page Charge consommée.

Note: les méthodes sont disponibles uniquement en version Standard

Structure du plan d’un projet

Dans TimePerformance, tous les projets ont un plan avec une structure standardisée reposant sur 3 concepts de base: les phases, les livrables et les tâches.

Il est important de bien comprendre cette structure. Cela facilite l’utilisation du logiciel. Mais surtout, cela aide à la planification et à la gestion de projet. En effet, cette structure est du simple bon sens et on la retrouve dans toutes les méthodes de gestion de projet (Scrum, Prince2, Cycle en V…).

Plan Projet à 3 niveaux

Les niveaux du plan d’un projet sont:

  • Niveau 1: Phasage
  • Niveau 2: Livrables
  • Niveau 3: Tâches

Cette structure à 3 niveaux est visible dans la feuille de route du projet comme dans l’exemple ci-dessous.

Le plan de ce projet prévoit qu’il se déroulera en 4 phases: Initialisation, Maquettage etc.. (niveau 1). Pendant la phase de « Maquettage », il y a 4 livrables à produire: Choix du CMS, Maquette du site… (niveau 2). Pour réaliser le livrable « Maquette du site », il y a 8 tâches à faire : réalisation de la Page référence client… (niveau 3).

La structure du plan d’un projet dans TP est donc la suivante:
Projet → Phasage → Livrables → Tâches

Voici le même plan sous forme d’un Gantt. Note: les tâches ne sont pas visibles.

Concepts

Les Phases et les Étapes

Un phasage de projet est indispensable dès que la durée d’un projet dépasse quelques semaines. Le phasage garantit la maîtrise de l’avancement et des délais grâce à la mise en place de jalons.

Continuer la lecture de « Structure du plan d’un projet »

Planification de Projet et Granularité

La planification d’un projet est essentielle à sa réussite. Elle consiste principalement en son découpage en éléments plus petits qu’on pourra gérer. Se pose alors souvent le problème de la granularité du découpage…

Découpage d’un projet

Dans le logiciel TimePerformance, le découpage est à 3 niveaux: les phases, les livrables et les tâches.

Les phases (ou étapes) servent à la maîtrise de l’avancement et des délais grâce à la mise en place de jalons.

Les livrables servent à définir le périmètre, estimer les charges de travail et les coûts (budget), et à calculer l’avancement du projet.

Les tâches servent à organiser, coordonner et répartir le travail au sein de l’équipe; et à suivre le travail réalisé.

Ce découpage à 3 niveaux du projet se visualise dans la feuille de route du projet.

La problématique de granularité

Lorsqu’on découpe son projet, il se pose toujours la question de savoir si on a assez ou pas assez décomposé le projet. C’est ce qu’on appelle la problématique de granularité.

Les conséquences d’une mauvaise granularité sont les suivantes:

  • Si on ne décompose pas assez, on perd en maîtrise (des délais, de l’avancement, des estimations…)
  • Si on décompose trop, cela devient très lourd à gérer, et cela peut éliminer inutilement des options.

C’est souvent ce dernier écueil que nous rencontrons chez les clients que nous accompagnons. Les chefs de projet, souvent habitués à utiliser des outils pour faire des diagrammes de Gantt, ont tendance à beaucoup trop décomposer. Ils veulent bien faire, trop bien faire, jusqu’à obtenir un degré de précision illusoire en considération des différentes inconnues du projet.

Nous avons rencontré en formation le cas d’un projet de 7 jours-hommes qui avait été découpé par un stagiaire en une quarantaine d’éléments. Des projets de cette taille, on peut en avoir une dizaine par mois. Le chef de projet aurait alors des centaines d’éléments à suivre par mois. C’est juste ingérable, et inutile.

Pour vous aider dans la décomposition de vos projets dans le logiciel TimePerformance, voici quelques repères en termes de granularité issus de notre expérience.

Tâche de 1h à 3 jours de travail
Livrable de 5 à 20 jours de travail réalisé par 3 à 20 tâches
Étape de 1 à 8 semaines de délai contenant 3 à 10 livrables
Phase de 2 à 12 mois de délai contenant 3 à 10 étapes

Notez que les tâches et les livrables ont une granularité exprimée en termes de charge de travail, tandis que celles des étapes et des phases sont exprimées en termes de délai.

Que faire si la granularité n’est pas la bonne ?

Si l’élément est trop gros, il faut le décomposer. Par exemple, un livrable peut être découpé en plusieurs sous-livrables.

Si l’élément est trop petit, il faut le regrouper avec d’autres éléments. Par exemple, si vous avez plusieurs petits livrables de gestion de projet (planning, suivi, réunion de pilotage) planifié pour la même étape, rien n’empêche de les réunir au sein d’un seul livrable intitulé « gestion de projet » avec dans la description « planning, suivi et réunion de pilotage ».

La bonne granularité est avant tout une affaire de bon sens avec un seul objectif: rendre humainement gérable un projet aussi complexe soit-il.

Modèle de plan pour Prince2

Chez Time Performance, nous sommes fans de la méthode de gestion de projet Prince2 pour les raisons suivantes.

Prince2 fournit une vraie méthode de gestion de projet avec un cycle de vie de projet standard, une organisation et des rôles précis. Cette méthode guide les chefs de projet, tandis que les référentiels de bonnes pratiques généralistes comme le PMBoK propose une liste d’outils et de techniques. Prince2 permet de mettre immédiatement la gestion de projet sur des rails, ce qui est un point commun avec notre logiciel de gestion de projets TimePerformance.

Prince2 a été conçu pour l’approche itérative et incrémentale, qui est la bonne approche pour le développement logiciel, notre métier.

Prince2 repose sur le principe du management par exception. Ce principe donne beaucoup plus d’autonomie aux équipes tout en gardant le contrôle du projet. Ce principe est dans l’ADN de notre solution TimePerformance.

Prince2 propose une planification orientée produit (product-based). Pour comparaison, l’approche classique repose sur une planification orientée tâche (cf. Gantt, PERT). La planification orientée produit est beaucoup plus simple et focalisée sur l’essentiel: les livrables. TimePerformance utilise ce type de planification avec un gain de temps important pour les chefs de projet.

Prince2 est le complément idéal des méthodes agiles Scrum et XP. Les méthodes agiles, centrées sur l’équipe de développement, ne couvrent pas certains domaines essentiels de la gestion de projet.

Modèle de Projet Prince2

Voici un modèle de projet Prince2 construit avec le logiciel TimePerformance.

Version complète en PDF du modèle Projet Prince2

Voici le Gantt avec le phasage d’un projet selon Prince2. Les étapes d’avant-projet et de clôture avec leurs livrables de gestion de projet sont standardisées par la méthode. Les étapes de construction sont à définir avec le contenu spécifique du projet.

PRINCE2® is a Registered Trade Mark of AXELOS Limited

Tutoriel – Créer un projet en 5 étapes

Voici en 5 étapes la création d’un projet dans TimePerformance.

1. Créez le projet

Dans l’accueil de TimePerformance, cliquez sur Créer un projet et remplissez le formulaire. Le projet apparaît dans l’accueil. Cliquez sur le projet pour aller dans l’interface de gestion de projet.

2. Créez le plan sous forme d’une feuille de route

La deuxième chose à faire consiste à définir la feuille de route du projet, i.e. sa roadmap. Pour cela, allez dans l’onglet Plan rubrique Feuille de route.

La création de la feuille de route consiste à découper le projet en étapes successives auxquelles sont associés des livrables. Consultez l’aide de la page pour plus de détails.

Exemple de feuille de route:

Feuille de route

Pour visualiser les délais et modifier les dates, il est conseillé d’utiliser le  diagramme de Gantt (onglet Plan).

gantt

3. Equipe et paramétrage des coûts

Pour ajouter des membres à l’équipe projet, allez dans l’onglet Préparation rubrique Equipe. Ajoutez des personnes en créant de nouveaux utilisateurs si nécessaire. Puis paramétrez le coût associé à chaque personne.

team

Parmi les options présentes dans la page Unités de l’onglet Préparation, les 2 paramètres essentiels sont le nombre d’heures de travail effectif dans une journée et le taux journalier ou horaire moyen (TJM). Renseignez le taux pour le Profil par défaut afin que les charges estimées en heures ou en jours-hommes soient converties en coût.

paramétrage unités

4. Visualisez le résultat

Allez dans le Cockpit. Le diagramme de la Valeur Acquise montre la trajectoire prévue et permettra de suivre l’avancement. Le burndown chart montre le reste à faire.

Tableau de bord du projet

Le plan de charge  dans l’onglet Plan permet de visualiser le nombre de personnes nécessaires pour le projet.

plan de charge du projet

5. Créez des tâches pour commencer le travail

Dès que l’équipe a pris connaissance de la feuille de route, les personnes peuvent créer des tâches en les rattachant aux livrables définis à l’étape 2 de ce tutoriel.

Les tâches sont créées au choix dans:

  • le tableau des tâches du projet, qui contient les tâches de toute l’équipe,
  • les listes de tâches individuelles
  • les feuilles de temps individuelles.

tableau des tâches

Bonus: la Check-list intégrée

Pour guider le chef de projet dans la création du projet, une check-list intégrée est disponible sur la page d’accueil du projet. La check-list reprend les points essentiels de la création d’un projet et de son suivi.

La check-list est mise automatiquement à jour en fonction des informations saisies. Chaque item de la liste est un lien vers la page pour réaliser l’action correspondante.

checklist

Suivre l’avancement du Projet

Suivre l’avancement est la mission n°1 du chef de projet pendant la phase d’exécution. Tout le travail de planification ne sert à rien si on ne suit pas l’avancement. L’avancement est au cœur de la gestion de projet.

Ce tutoriel présente comment se gère l’avancement avec TimePerformance.

3 bonnes nouvelles pour les chefs de projet

Tout a été fait dans TimePerformance pour simplifier le travail du chef de projet.

Suivi de l'avancement du Projet

La première bonne nouvelle est que le calcul de l’avancement est totalement automatique pour les niveaux supérieurs du plan projet. Ces niveaux sont le projet, les phases, les étapes et les livrables avec des sous-livrables (cf. structure du plan du projet).

Pour ces éléments, la technique de la valeur acquise définit la bonne façon de calculer l’avancement. Il s’agit d’une somme des avancements pondérés par les budgets. C’est standard et le logiciel fait tout.

La deuxième bonne nouvelle est qu’il n’y a pas besoin de suivre l’avancement des tâches. Dans TP, les tâches sont soit « pas commencées », soit « en cours », soit « terminées ». (toute ressemblance avec une méthode agile bien connue est fortuite 😉 ). C’est la personne qui réalise la tâche qui met à jour son statut.

Les seuls avancements restants à déterminer concernent les livrables. La troisième bonne nouvelle est que ce travail de suivi de l’avancement des livrables demande moins de 5 minutes par semaine.

Avancement d’un livrable

Il n’y a que 2 avancements qui soient sûrs: 0% (pas commencé) et 100% (terminé). Plusieurs techniques permettent d’évaluer l’avancement entre ces 2 valeurs.

Le suivi de l’avancement d’un livrable peut être fait par une saisie directe de l’avancement ou automatiquement selon 4 modes de calcul.

Chaque option a ses avantages et ses inconvénients. Le choix de l’option dépend du type de livrable et des préférences du chef de projet. Ce choix se fait dans le formulaire de chaque livrable. Dans la configuration du projet, le chef de projet peut choisir l’option par défaut de suivi d’avancement des livrables.

Saisie manuelle

Dans ce mode, le chef de projet saisit directement dans le rapport d’avancement le pourcentage d’avancement ou le reste à faire du livrable. (cf. formule entre reste à faire et avancement )

Options d’avancement automatique

Voici les 4 modes automatiques du calcul de l’avancement.

Reste à faire sur les tâches Quand cette option est choisie, toutes les tâches associées ont un reste à faire à renseigner au départ puis mis à jour automatiquement
% de tâches terminées % d’avancement = ratio du nombre de tâches terminées.
Ex: 4 tâches terminées sur 10 ⇒ 40% d’avancement
% de la charge consommée Ex: Une formation de 4 jours (donc 4 jours-hommes budgétés). 2 jours déjà effectués. L’avancement est de 50% = 2/4
% du délai écoulé Ex: La gestion de projet pour la phase d’étude qui dure 3 mois. A la fin du premier mois, l’avancement est de 33% = 1/3

Note: Le calcul automatique à partir des tâches exige que toutes les tâches rattachées au livrable soient créées en amont.

Quelques conseils

Conseil n°1: La simplicité

Dans le doute ou au départ, choisissez toujours l’option la plus simple: la saisie manuelle. Cela permet de garder le contrôle.

Conseil n°2: La bonne granularité

Choisissez la bonne granularité pour les livrables du projet.

Si les livrables sont trop gros, l’avancement risque d’être très approximatif. Dans ce cas, décomposez les livrables en sous- livrables.

Si les livrables sont trop petits, ce sera très lourd à gérer. Dans ce cas, il est possible de regrouper plusieurs livrables pour en faire un plus gros.

La bonne granularité des livrables est une affaire de compromis entre précision de l’avancement et charge de gestion.

Conseil n°3: Clore les livrables

Si un livrable est à 100% d’avancement, pensez à le clore en changeant son statut à Terminé. Ainsi vous vous assurez qu’il ne reste aucune tâche non terminée rattachée à ce livrable.

Conseil n°4: La régularité

Les saisies et le suivi de l’avancement doivent être faits au moins une fois par semaine.

Si cela n’est pas fait, cela signifie que les écarts ne sont pas surveillées, et donc que le projet est sans pilote. Que fait le chef de projet ?

Conseil n°5: Mixer les options

Voici une technique pour combiner les avantages de chaque option.

Pour un livrable, commencez par saisir manuellement l’avancement. C’est simple et ne requiert pas d’identifier immédiatement toutes les tâches et d’estimer leur reste à faire.

Puis lorsqu’on approche de la fin (par exemple à 70% d’avancement), basculez le livrable en mode «reste à faire sur les tâches. Saisissez le reste à faire au niveau des tâches restantes. A ce stade, l’identification des tâches restantes devrait être simple et la saisie des restes à faire moins lourde.

Avec cette technique, on combine la simplicité au début et la précision sans lourdeur excessive vers la fin.

Diagramme Temps-Temps ou Courbe à 45 degrés

Le diagramme temps-temps, ou courbe à 45°,  est indispensable lorsqu’il y a eu plusieurs versions du planning pour suivre les évolutions des dates des jalons.

En anglais, ce diagramme s’appelle le milestone slip chart.

diagramme temps-temp ou courbe à 45 degrés

Les éléments du diagramme

Chaque courbe représente les évolutions de la date d’un jalon au cours du temps.

La droite en rouge clair d’équation X=Y représente l’intersection entre la planification et le présent. C’est la droite à 45°. Elle marque la séparation entre le prévu (à gauche de la droite à 45°) et le réalisé (à droite).

Les droites en pointillés rappellent la planification de référence (baseline) des jalons.

Interprétation du diagramme

Dans notre exemple:

Le Jalon 1 correspond au cas idéal sans replanification ni retard, donne une simple droite.

Le Jalon 2 correspond au cas où il y a eu un retard de 15 jours (29 septembre au lieu du 14 septembre). La courbe glisse sur la droite à 45° jusqu’à la clôture du jalon.

Le Jalon 3 montre le cas où il y a eu une replanification (suite au retard sur le jalon 2)

Le Jalon 4 montre le cas de 2 replanifications successives à 2 mois d’intervalle.

Ce diagramme est automatiquement généré par le logiciel TimePerformance.