Question sur les rôles de Product Owner et de Scrum Master

question_markDans la méthode SCRUM, il n’y a plus de Chef de Projet mais un Product Owner (Directeur Produit) et un Scrum Master.

Ce changement d’organisation engendre en pratique de nombreuses questions.

Par exemple:
– Quels rôles auront dans SCRUM les « anciens » chefs de projet ?
– Peut-on être à la fois Product Owner et Scrum Master ?
– Le Product Owner fait-il partie de l’équipe ?
– Comment le Product Owner et le Scrum Master travaillent-ils ensemble ?
– Qui est la bonne personne pour devenir le Product Owner ? le Scrum Master ?
– …

Vous trouverez de nombreux éléments de réponse dans l’article «Scrum Roles – an Unsolvable Puzzle?» par Anna Forss dans le numéro Eté 2009 de Methods And Tools, téléchargeable gratuitement.

Les Méthodes Agiles sont-elles compatibles avec l’utilisation d’un progiciel de gestion de projet ?

A l’origine des méthodes agiles, il y a le rejet des méthodes et des outils classiques de gestion de projet.

Les pionniers de l’Agilité ont donc dû revenir à la feuille Excel pour gérer leurs projets. Qu’en est-il aujourd’hui ?

La très forte augmentation de la compétition a obligé les entreprises à évoluer toujours plus vite, avec des concepts comme le Time-To-Market. La visibilité sur l’avenir s’est réduite. Les projets, toujours plus complexes, sont soumis à des changements permanents.

Ceci est incompatible avec une planification détaillée sur laquelle se fonde l’approche classique de la gestion de projet.

Les logiciels axés sur le diagramme de Gantt, le Pert ou la recherche du chemin critique, sont donc inadaptés pour les projets qui requièrent de l’agilité.

Faut-il utiliser un progiciel de gestion de projet lorsqu’on est Agile ?

Non, si le logiciel choisi est basé sur les techniques de planification détaillée. Il ne pourrait qu’introduire de la lourdeur et de la rigidité pour finalement n’apporter aucune valeur. Une feuille de calcul est alors préférable.

Oui, car il existe des nouveaux logiciels conçus pour les approches Agiles et plus efficaces qu’une simple feuille de calcul.

La gestion et la comptabilité de projet ou d’entreprise sont des fonctions qui ont vocation à être informatisées par des solutions d’entreprise.

Le logiciel de gestion de projet TimePerformance facilite le travail du chef de projet en lui fournissant des fonctions essentielles pour le pilotage et le suivi:

  • suivi 100% automatisé des coûts et des charges,
  • un tableau de bord ultra-complet en temps réel,
  • la traçabilité des évolutions,
  • le support méthodologique…

Le tableau de bord de TimePerformance fournit les indicateurs recommandés par tous les standards de la gestion de projet (PMBoK etc.). C’est particulièrement important pour l’image du projet vis à vis du Management et du Client.

Ainsi le logiciel TimePerformance évite la marginalisation des projets agiles.

Cliquez ici pour en savoir plus sur TimePerformance.

Cliquez ici pour plus de détails sur les concepts agiles supportés par TimePerformance (dans le cas particulier de la méthode agile SCRUM)

Version 1.8.5

Nouvelles fonctionnalités et améliorations:

  • Possibilité de définir une planification de référence qui sert de base de comparaison.Cette référence est utile pour figer le budget et le délai d’un projet (ex: projet au forfait).

    Dans les diagrammes, la zone en rouge est la zone d’alerte indiquant un dépassement de budget ou de délai par rapport à cette référence (cf. le diagramme ci-dessous).

    Un rapport sous forme de tableau permet de comparer de manière chiffrée le plan actuel et la référence (cf. ci-dessous).

  • Prévision des coûts réels basée sur l’estimé à terme (estimate at completion) disponible dans le diagramme de la valeur acquise.C’est la courbe en pointillés qui prolonge la courbe des coûts réalisés (cf. le diagramme ci-dessous).
  • Pour être cohérent avec la version 4 du PMBoK sortie cette année, la formule de calcul de l’estimé à terme a été modifiée dans TimePerformance.La nouvelle formule est la version dite « pessimiste » où l’indice de performance est égal à CPI * SPI (ou IPC * IPD en vf.).
  • Possibilité pour le chef de projet de clore, annuler ou mettre en pause les tâches des autres membres.
  • Changement de terminologie: les étapes s’appellent dorénavant des itérations. Un autre synonyme pour itération est « sprint ».
diagramme de la valeur acquise avec la prévision de coût
comparaison du plan actuel et du plan de référence

Réconcilier la Maîtrise d’ouvrage et la Maîtrise d’oeuvre

En termes d’organisation, la séparation de la MOA et de la MOE pour les projets informatiques est une exception française qui perdure malgré ses multiples inconvénients.

Les inconvénients de la séparation MOA/MOE

  • le développement de visions divergentes et de malentendus
  • une communication très formelle entre les équipes donc moins rapide et moins efficace
  • les responsabilités partagées et des prises de décision parfois difficiles
  • l’installation possible d’un climat de méfiance et le risque d’avoir le projet contaminé par les dissensions entre les services

moa_moe_confrontationA la moindre difficulté, le projet risque de devenir le terrain d’une lutte où les 2 clans se retranchent derrière leurs positions: la MOA réclamant les fonctions indispensables pour les utilisateurs et la MOE invoquant la faisabilité technique ou les délais trop courts.

 

Les avantages d’une équipe mixte MOA/MOE

D’abord la simplicité. Les responsabilités et les décisions appartiennent à une seule équipe.

Mais surtout cela fait ressortir en amont du projet les difficultés de coopération et de communication qui existent naturellement entre le métier et la technique. Et plus vite seront réglées ses difficultés, mieux se portera le projet. Voilà pourquoi il faut mettre MOA et MOE côte à côte.

Enfin, des solutions optimales en termes de rapport valeur business sur coût (le fameux R.O.I.) peuvent être plus facilement identifiées.

Conclusion

Pour réaliser un projet dans les meilleures conditions, il est indispensable d’avoir une vision commune unifiant les 2 visions, métier et technique, MOA et MOE. Cette vision commune se développe en travaillant ensemble sur la résolution des problèmes, la recherche de solution, voire de compromis, l’atteinte d’objectifs communs… Elle se concrétise dans la circulation libre des informations du projet en temps réel, notamment sur l’avancement du projet et de son tableau de bord.

Voilà pourquoi il semble souhaitable d’unir MOA et MOE, pas «autour des projets», mais «dans les projets».

Version 1.8.0

Nouvelles fonctionnalités et améliorations de la version 1.8.0:

  • Nouveau graphique de la Vélocité qui permet de visualiser les évolutions de la vitesse de progression d’une itération à l’autre. La définition de ce graphique (Velocity Chart) provient de la méthode agile SCRUM.

    Options: vélocité en termes de périmètre ou de valeur business, affichage de la vélocité prévue…

  • Edition possible d’une phase ou d’une itération à partir du tableau d’avancement.
  • Identification des projets utilisant une méthode en particulier.
  • Consultation du mode de réglement choisi dans la partie Administration.
graphique de la vélocité (SCRUM velocity chart)

Pourquoi la valeur acquise…

diagramme valeur acquise

Diagramme de la Valeur Acquise

La technique de la Valeur Acquise répond à une question essentielle du sponsor d’un projet: Combien coûtera le projet ? Est-ce que le budget sera respecté ?

L’erreur commune en matière de suivi des coûts consiste à calculer l’écart de coût comme la différence entre le coût réel et le budget à date. Si le projet est en retard ou en avance, on compare le coût d’une chose avec le budget prévu pour autre chose.

Dans la technique de la valeur acquise, on compare le coût réel au budget prévu pour ce qui a été fait, et non le budget à date. Ainsi les coûts sont comparables car ils portent sur le même périmètre.

Définition de la valeur acquise

La valeur acquise représente la valeur de ce qui a été fait (= acquis). La valorisation est calculée selon le budget initial.

Ainsi la Valeur Acquise (VA) est le Coût Budgété du Travail Effectué (CBTE).

L’Ecart de Coût (EC) du projet est égal à la valeur acquise moins le coût réel.

EC = VA – CRTE = CBTE – CRTECRTE est le Coût Réel du Travail Effectué (c.-à-d. le coût réel).

Si EC < 0, cela veut dire qu’on a payé trop par rapport à ce qu’on a acquis (dépassement de budget) et inversement.

L’erreur commune évoquée précédemment est de faire la différence: budget à date moins le coût réel.

EC ≠ CBTP – CRTECBTP est le Coût Budgété du Travail Planifié, i.e. le budget à date.

Remarque: en plus d’informer sur les coûts, la valeur acquise renseigne simultanément sur les délais. Il suffit de faire la différence entre la Valeur Acquise et la Valeur qu’on avait prévue d’acquérir, égale au Budget à date. (VA – CBTP, si > 0 projet en avance, si < 0 projet en retard).

Trésorerie et Résultat

La valeur acquise permet de calculer le Résultat du projet tandis que la différence entre le coût réel et le budget à date s’apparente à la Trésorerie du projet.

Comme pour une entreprise, on peut avoir un résultat négatif (ex: vente à perte) tout en ayant une trésorerie positive. En faisant fondre les stocks par exemple.

Pour les projets, le risque est de consommer tout le budget sans atteindre le résultat prévu.

La valeur acquise permet de maîtriser ce risque en indiquant en permanence le résultat courant du projet.

Le calcul de la valeur acquise

Pour faire de la gestion de projet, il y a 2 écoles: la feuille de calcul (Excel, Calc etc.) et le progiciel.

Dans le premier cas, le calcul de la valeur acquise s’avère plutôt complexe. Dans le second, les progiciels traditionnels nécessitent un investissement important qui réserverait la technique de la valeur acquise aux gros projets.

Avec notre logiciel de gestion de projet TimePerformance, nous essayons de changer cet état de fait en fournissant une solution simple qui permet l’utilisation de la technique de la valeur acquise sur tous les projets et sans effort.

Voir aussi cet article qui présente le diagramme de la valeur acquise.

Version 1.7.3

Nouvelles fonctionnalités et améliorations de la version 1.7.3:

  • Relooking de la feuille de route avec l’ajout d’une ligne de temps avec les jalons du projet
  • Ajout dans le tableau de synthèse d’un récapitulatif des itérations en cours.
  • Nouvelle fonctionnalité de génération de rapports dynamiques qui permettent de visualiser la charge consommée en fonction de 1 ou 2 critères et de plusieurs filtres. (voir exemples ci-dessous. Cliquer pour agrandir)

Pourcentage d’avancement et reste à faire

Le pourcentage d’avancement se calcule à partir du reste à faire et du consommé.

Avancement et reste à faire

Exemple: 7 heures déjà effectuées et 3 heures restant à faire, l’avancement est de 7 / (7+3) = 70%.

Lorsque le consommé n’est pas disponible, l’avancement peut être estimé avec la formule suivante.

Avancement et reste à faire

Mais attention, cette formule est très approximative (cf exemple ci-dessous). Elle peut même donner un avancement négatif dans le cas où le reste à faire est supérieur à la charge prévue initialement.

Par exemple, on a travaillé 7h sur une tâche et il reste 7h à faire. On a donc fait 50% du travail. Mais si la tâche avait été estimée initialement à 10h, la 2ème formule donne un avancement de 30% (= 100% – 7h / 10h), tandis que la 1ère formule donne toujours 50%.

Découvrez les autres options pour mesurer son avancement dans TimePerformance.

 

Tâche ou Livrable ?

point d'interrogationConfondre les livrables du projet et les tâches associées, c’est confondre le problème et sa solution.

Pour les chefs de projet, qui sont impliqués à la fois dans la définition du problème et la recherche d’une solution, faire la distinction n’est pas si simple.

Les outils traditionnels de gestion de projet entretiennent la confusion avec un Gantt de tâches et de macro-tâches. La distinction entre les phases, les livrables et les tâches ne saute pas aux yeux.

Dans TimePerformance, ces 3 concepts sont clairement identifiés (lire structure du plan du projet) parce qu’ils répondent à des interrogations différentes – le quand, le quoi et le comment – qu’il convient de distinguer.

Voici un article pour aider à faire facilement la distinction entre Tâche et Livrable…

Définitions

Les livrables représentent les produits, les « outputs » du projet. Ce sont donc des objectifs collectifs pour toute l’équipe. Les livrables sont imposés à l’équipe. 85% des livrables sont définis par le client. C’est une notion métier ou business.

Les tâches représentent le travail, c-à-d les actions que doivent réaliser les membres du projet. Les tâches sont définis par les processus techniques choisis par l’équipe. C’est donc une notion technique,  en général sans intérêt pour le client final.

Pour distinguer les 2 notions facilement, il est recommandé de faire commencer le nom des tâches par un verbe pour marquer une action (ex: «Rédiger le rapport», «Coder» etc.) et d’utiliser un groupe nominal pour les livrables (ex: «Analyse de faisabilité», «Etude de marché», «Fonctionnalité Paiement en ligne» etc.).

La relation entre les livrables et les tâches est simple. Les tâches participent à la réalisation d’un livrable.

Donc chaque livrable a une ou plusieurs tâches associées, et chaque tâche est associée à un et un seul livrable.

Un livrable avec 1 tâche est généralement le signe de confusion entre les 2 notions ou d’un problème de granularité du livrable.

Planification et Affectation

Au final, ce que veut le client, c’est un résultat à une date donnée, et non des tâches à une date donnée. C’est pourquoi dans TimePerformance, on planifie les livrables, pas les tâches.

On pourrait avoir une planification des tâches mais cela introduit une lourdeur au moment de la planification, rend plus difficile la replanification, réduit l’agilité, sans gain significatif dans la prédictibilité du projet du fait de tous les aléas sur un projet.

Pour réaliser un livrable, il y a plusieurs tâches à faire. Ces tâches sont en général réalisées par plusieurs personnes. Il n’est donc pas possible d’affecter un livrable à une personne. Dans TimePerformance, on affecte les tâches, pas les livrables.

Dans TP, la planification des livrables est de la responsabilité du chef de projet. Par contre l’affectation des tâches peut être faite par le chef de projet, ou en mode auto-organisation, c-à-d l’équipe projet gère elle-même les tâches, création et affectation. C’est un choix d’organisation d’équipe.

Interprétation du diagramme d’évolution de la valeur et du périmètre

NB: Cet article fait référence à une ancienne version du logiciel qui a été simplifié depuis.

Le déroulement d’un projet est rarement un long fleuve tranquille. En plus des difficultés et des imprévus qui risquent de jalonner le projet, son contenu peut évoluer en cours de route. Il se peut qu’on décide de le réduire pour tenir un délai, ou qu’au contraire on décide d’ajouter de nouveaux objectifs à atteindre.

Une fonction exclusive de TimePerformance est de suivre et de prendre en compte les évolutions du projet. Grâce au graphique « évolutions de la valeur », TimePerformance vous permet de visualiser ces évolutions et leur impact sur l’avancement du projet.

Cet article a pour but de vous guider dans l’interprétation de ce graphique…

scopechange_explained

Impacts des évolutions du projet sur l’avancement:

L’avancement du projet peut se calculer selon la formule suivante:

Avancement en % = valeur acquise
valeur totale

où la valeur acquise représente le travail réalisé et la valeur totale le travail à réaliser.

Intuitivement, il est évident que l’avancement croît au fur et à mesure que le travail avance. En revanche, ce qui est moins bien appréhendé et mesuré, ce sont les variations de l’avancement en fonction des évolutions du travail à réaliser.

Ceci est illustré sur le diagramme par les 2 cas suivants: 

Cas n°1: Une façon artificielle de faire progresser le projet est de réduire son périmètre, c’est à dire de diminuer la valeur totale. C’est ce qu’on peut voir sur le graphique avec une progression instantanée de l’avancement (courbe rouge) qui passe de 28% à 32%. Le graphique permet d’expliquer facilement cette progression miracle.

Cas n°2: En revanche, l’accroissement du périmètre accroît la valeur totale du projet ce qui fait chuter l’avancement (ici de 5%). Si les accroissements se répètent, le projet peut prendre du retard et ne jamais finir. C’est ce qu’on appelle le scope creep. Ce graphique permet donc de visualiser le scope creep et de le maîtriser.

Avancement brut versus Avancement corrigé:

La vitesse de progression représentée par la pente de la courbe d’avancement est un élément essentiel pour prédire si le projet finira dans les coûts et les délais. Or si on se fonde sur l’avancement calculé au fur et à mesure, les changements de périmètre brouillent la lecture et peuvent mener à une fausse interprétation. C’est pourquoi TimePerformance propose une courbe d’avancement corrigé, qui représente un avancement à périmètre constant. La vitesse de progression mesurée sur cette courbe est quant à elle totalement fiable.

Comparaison Périmètre valorisé et Valeur totale:

Il y a plusieurs façons de valoriser les éléments d’un projet, de définir leur importance ou leur poids. Ici, la valeur est définie par le coût budgété conformément à la technique de la gestion de la valeur acquise (earned value management). 

Le périmètre, quant à lui, représente le volume de travail à réaliser. Le périmètre influence directement le coût budgété du projet. Mais ce n’est pas le seul élément. Pour simplifier, on peut dire que le périmètre est la partie variable du coût auquel s’ajoutent des coûts fixes. Le diagramme présenté ici permet donc aussi de visualiser simplement la part de coûts fixes et son évolution.